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Qui sommes-nous ? Cette série d'entretiens informels montre les technoprogressistes de l'AFT sous un jour plus familier.
Publié le 7 janvier 2022, par dans « transhumanisme »
Peux-tu te présenter rapidement ?
Arnaud, cogérant de l’AFT67 [section alsacienne de l’AFT, NDLR]
Comment as-tu connu le transhumanisme, ou les thèmes principaux du transhumanisme ?
En cherchant une alternative à l’impasse idéologique de la « gauche » suite à l’échec de Jean-Luc Mélenchon en 2012. Étant pro-science (au service du peuple), je fus dans le désespoir de ne point trouver d’alternative, jusqu’au moment où j’ai découvert (presque par hasard) via une vidéo internet (de Marc Roux) qu’il existait l’AFT-Technoprog. J’ai dialogué avec lui via mail afin de savoir si cet « étrange » 😄 personnage était le chef d’une secte, mais finalement non, la thématique qu’il promouvait fut des plus pertinentes, d’où mon engagement.
Quel a été le déclic pour adhérer à l’AFT-Technoprog ?
Un tarif d’adhésion « raisonnable » ainsi que l’envie d’agir pour permettre à terme à nos concitoyens d’avoir accès aux fruits du progrès. Participer à l’évènement TransVision à Paris en 2014. Ne plus être un « spectateur passif » mais un acteur (même modeste) d’un changement concret, en explicitant à nos concitoyens qu’ils doivent exiger l’application de solutions et d’options technologiques afin de vivre aussi longtemps qu’ils le souhaiteront, ainsi qu’en bonne santé (voire idéalement à l’âge biologique qui leur conviendra).
Comment vois-tu l’avenir à court terme (10 prochaines années), moyen (50 prochaines années) et long termes (2100, 2200) ?
En France, sauf miracle (malgré tous nos efforts, beaucoup de nos concitoyens confondent le transhumanisme avec une idéologie voulant imposer le changement de sexe…!), rien n’évoluera d’ici 20 ans, sauf si demain à l’Elysée trône un politicien comprenant la pertinence des solutions/options transhumanistes et technoprogressistes pour tous. D’ici 20 ans le marché (système capitaliste) fera son job et proposera des palliatifs technologiques (plus ou moins des ersatz, au prix plus ou moins exorbitant) qui permettront l’illusion du « bonheur » ; cela deviendra la « norme » du transhumanisme. Pour ceux bien sûr qui auront la chance de vivre, cette période sera pleine de potentiel pour une vie meilleure, aussi bien sur Terre que sur une exoplanète. Mais la plupart des gueux crèveront avant qu’une thérapie génique permettant l’amortalité soit à tarif abordable… au magasin discount ! Ceci non pas à cause d’un tarif d’origine inabordable, mais de la perte de temps avant que le gouvernement ne se décide à lancer la recherche sur l’amortalité puis ne fasse rembourser la thérapie par la Sécurité sociale.
Quel est le domaine qui te semble le plus important, ou qui t’intéresse le plus, dans le transhumanisme ?
L’amortalité, car sans elle il ne sera pas possible (sauf à être cryogénisé… mais il faut du fric pour disposer d’une « capsule temporelle givrée »…) d’avoir accès au reste des thématiques transhumanistes ; car si l’on ne peut pas vivre plus longtemps, il sera impossible de jouir des éventuelles possibilités du monde de demain ! Sinon, pour les chanceux, ceux qui vivront l’avènement de l’amortalité, il y aura tellement de trucs fantastiques qu’il me faudrait pondre un livre pour décrire toutes les potentielles situations où l’humain 2.0 vivra une émancipation salvatrice de ses contraintes biologiques antérieures. Les robots, la conquête du cosmos, l’abondance, la paix et la prospérité, la fin de la pollution, etc. Bref, un monde où il fera bon vivre.
Pour finir, quels sont tes centres d’intérêt hors transhumanisme ?
Le déniaisage des bobos ! C’est-à-dire expliciter à nos concitoyens mondialistes que l’idéologie qui vérole leur esprit ne leur sera d’aucun secours face au cruel monde réel. Déniaisage que je pratique avec diplomatie, car étant minoritaire il me faut agir sans que cela ne nuise à ceux que je respecte (car ils sont souvent de très bonnes personnes, malgré le “bug logiciel”) même si nous ne sommes pas d’accord sur certains sujets. Plus sérieusement : survivre, puisqu’étant précaire financièrement.
Pourquoi as-tu choisi cette image pour illustrer cet interview ?
C’est l’une des images qui nous servent à promouvoir l’AFT-Technoprog en Alsace. Cette image symbolise pour moi l’une des fonctions essentielles de la science (à part l’amélioration des conditions de vie) qui est de repousser, voire idéalement supprimer, l’obsolescence biologique.
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