Séquençons Jeanne Calment. À la recherche du temps gagné.
Jusqu’à il y a peu, Jeanne Calment était l’héroïne incontestée de la longévité. Vingt-deux ans après son décès à 122 ans en 1997, les longévités extrêmes ne progressent pas. La femme la plus âgée au monde n’a que 115 ans. C’est le grand mystère des supercentenaires. A Jeanne, elle, faisait de la bicyclette à 100... [lire la suite]
Publié le 15 janvier 2019, par dans « transhumanisme »
Jusqu’à il y a peu, Jeanne Calment était l’héroïne incontestée de la longévité. Vingt-deux ans après son décès à 122 ans en 1997, les longévités extrêmes ne progressent pas. La femme la plus âgée au monde n’a que 115 ans. C’est le grand mystère des supercentenaires.
A
Jeanne, elle, faisait de la bicyclette à 100 ans et fumait encore des cigarillos à 115 ans. Sa vie était bien établie, de sa rencontre avec Vincent Van Gogh dans sa jeunesse à sa mort en 1997 en passant par le décès de sa fille, dont la courte existence s’était terminée en 1934 à l’âge de 36 ans. Jeanne Calment avait « explosé » les records de longévité, vivant 3 ans de plus que n’importe quelle autre personne.
Mais sa fille Yvonne était-elle bien la personne décédée dans les années 30 ? Selon certains, il pourrait y avoir eu substitution. Un nombre non négligeable d’éléments sèment le doute. Des photos peu ressemblantes, des erreurs de déclaration, un viager atypique, une famille sans longévité exceptionnelle…
Cependant, cette théorie de la substitution suppose que Jeanne ait menti pendant des décennies, de même que son mari mort bien après 1934. Tous les proches de Jeanne ou Yvonne auraient menti également et ceci bien avant que Jeanne devienne connue, bien avant donc que ce mensonge devienne utile pour la « gloire » de la France et de Jeanne Calment.
Deux théories qui semblent donc par certains aspects peu vraisemblables. Pourtant, l’une doit être vraie. L’association Française Transhumaniste Technoprog se joint à ceux qui demandent le séquençage de l’ADN de Jeanne Calment et de sa fille.
Ceci :
– Soit pour confirmer la véracité et connaître cet ADN d’exception. Nous aurions des informations d’une importance capitale à propos de gènes de la longévité;
– Soit pour savoir que personne dans l’histoire de l’humanité n’a vécu plus de 119 ans.
L’analyse de personnes décédées se fait de plus en plus pour des raisons scientifiques, dans le respect des proches des défunts, mais sans obligation d’autorisation des familles. Ici, il s’agit d’avoir des éléments utiles pour un jour faire progresser de manière radicale la longévité en bonne santé de millions de femmes et d’hommes. Il s’agit de séquencer Jeanne Calment, non pour sauvegarder l’honneur perdu de Jeanne et de la France, mais pour contribuer au bonheur de l’humanité.