La vie humaine doit être la priorité numéro 1 !

Le technoprogressisme critique sévèrement les politiques de santé des années passées et propose des voies pour sortir de la crise du coronavirus.

Publié le 31 mars 2020, par dans « Immortalité ? »

Face à la dramatique crise sanitaire qui balaye la planète, les États et les gouvernements ont d’abord réagi de manière très diverses. Depuis le déni, ou le retard, jusqu’aux actions les plus énergiques. Pour sa part, le président de la République française a déclaré que la santé devait être la priorité nationale. Il ajoutait même : « Il y a des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché »[1]. Membres de l’AFT, pour qui la vie humaine n’a pas de prix, nous ne pouvons qu’acquiescer. Cependant, il y a loin des discours aux actes ; et que de temps perdu, que de vies perdues.

Refusant de considérer que la santé publique est un domaine qui devrait être géré par des considérations économiques comme les autres, nous mettons à nouveau en avant des propositions technoprogressistes, en cohérence avec les perspectives d’un transhumanisme social.

Pourquoi une telle inertie ? 

Le profit, avant la santé

Jusque fin février, les gouvernements occidentaux ont assisté en spectateurs aux ravages du Covid-19 en Asie. En France, Agnès Buzyn affirme avoir alerté dès janvier le premier ministre de la future catastrophe[2]. Edouard Philippe réplique qu’elle n’a émis qu’une hypothèse de travail parmi d’autres[3]. La démission de la ministre de la santé pour raisons électorales, au moment où la probabilité d’une pandémie mondiale touchant la France se précisait, n’a ensuite rien arrangé.

En tout cas, aucune mesure n’a été prise, notamment :

– contre le trafic aérien pour s’assurer qu’aucun passager ne soit porteur ;

– pour faire monter en puissance l’offre de soins : personnels, formation, matériels, tests ;

– pour commander en masse les équipements de protection, notamment des masques [4], [5].

Il est important, en ces temps de mobilisation sans précédent, d’écrire à propos du passé en fonction de ce qui était prévisible hier. Ce n’est pas la première épidémie. Ainsi, nul ne savait, au moment de l’épidémie d’Ebola, quel serait son impact. Le fait d’interdire l’entrée de toute personne venant d’Afrique serait apparue a posteriori comme du racisme. Elle serait apparue comme de la prévoyance si l’épidémie s’était développée.

Encore aujourd’hui d’ailleurs, et probablement pour longtemps, certains considèrent que le risque de décéder est relativement faible. Ainsi, une épidémiologiste française déclarait que selon elle, 5 % de la population chinoise aurait probablement été atteinte [6]. Des experts d’Oxford ont fait un calcul envisageant que 50 % de la population britannique serait atteinte[7]. Si ces affirmations étaient exactes (ce qui nous semble totalement improbable [8]), cela signifierait que la mortalité due au virus est négligeable et que le confinement serait une erreur.

En tant que transhumanistes technoprogressistes, nous oeuvrons à ce que le meilleur de la technologie et de la santé soit au profit de tous et à la portée de tous.

Les personnels de santé s’offusquent de cette pénurie chaque jour sur les plateaux télé, prenant à témoin la France confinée. Et plus de 600 médecins ont porté plainte jeudi 19 mars contre Agnès Buzyn et Édouard Philippe qu’ils accusent de “mensonge d’État” [9].

Ces faits jettent une lumière crue sur notre société, où le profit prime sur le santé. Depuis plusieurs décennies, l’hôpital public a fait les frais des coupes budgétaires.

A l’AFT, nous voulons renverser les priorités : la santé n’a pas de prix mais nous savons qu’elle a en revanche un coût, il faut donc faire des arbitrages. A budget égal, il y a des postes de dépenses qui nous sembleraient bien futiles si nous réalisions qu’ils nous privent par ailleurs de traitements médicaux. Un contrôle plus démocratique devrait nous permettre d’arbitrer entre les domaines budgétaires.

Le court-termisme tue

Le Président a-t-il pensé privilégier l’économie en retardant un confinement efficace ? C’est qu’il voudrait – à tout prix ? – maintenir la France au travail. Une fois le virus identifié en France, à défaut de tests et de masques pour tous, l’exécutif a mis en avant des gestes barrières. Alors qu’il restreignait les libertés de déplacement, le Président de la République refusa de parler de “confinement” [10]. Il a fallu que 60 000 praticiens hospitaliers exhortent le gouvernement à un confinement plus drastique pour qu’il ferme enfin les marchés [11].

Le Président de la République a demandé aux salariés de continuer à travailler sans leur fournir ni même leur promettre de protection [12]. Les patrons du BTP (secteur du Bâtiment et Travaux Publics) s’en sont émus et ont arrêté les chantiers pour forcer le gouvernement à mettre en place des protections minimales [13]. La ministre du travail a alors blâmé leur « manque de civisme » [14] ! L’exécutif augmentait ainsi le risque de contamination pour les ouvriers.

Nous sommes donc solidaires des salariés qui recourent au droit de retrait pour se protéger, malgré les menaces de l’exécutif [15].

L’immunité de groupe ou le sacrifice programmé

La position initiale de certains pays (Royaume-Uni [16], Allemagne [17], Pays-Bas, Suède…) a été de miser sur « l’immunité de groupe ». Il s’agit de laisser le virus se répandre afin qu’au-delà d’un certain pourcentage de contamination dans la population, la progression de la maladie s’arrête, faute de nouvelles personnes à atteindre. La justification est que puisqu’il n’y a actuellement pas de vaccin disponible, quasiment les trois-quarts de la population seront touchés tôt ou tard. Le problème est qu’il n’est pas du tout indifférent que la courbe du nombre de cas soit en forme de « pic » ou plus étalée dans le temps, car le « pic » signifie la saturation des systèmes de soin, et donc un grand nombre de morts évitables.

(Source : radio-canada.ca)

Or la saturation des hôpitaux (qui dépend du nombre de soignants, de lits en réanimation et autres moyens matériels) est vite atteinte, car le système de soin est loin d’être surdimensionné.

Le Royaume-Uni de Boris Johnson, qui était un des seuls à avoir ouvertement assumé cette stratégie, a dû revenir dessus et faire un revirement complet [18]. De fait, tous les pays finissent par adopter des mesures pour « étaler » la pandémie, par un confinement plus ou moins strict ou par des tests et des quarantaines ciblées.

Un constat se dégage déjà des différentes gestions de la crise entre les pays les plus riches : plus les moyens sont disponibles, plus la société peut se permettre de rester une « société ouverte ». Ainsi en Corée du Sud, l’épidémie semble « endiguée » (un taux de mortalité a priori plus de 4 fois inférieur à celui de la France, même si les chiffres définitifs ne seront pas connus avant plusieurs mois) malgré un confinement beaucoup moins strict (bars et restaurants sont restés ouverts). Ce qui fait la différence, c’est la généralisation des masques et des gels hydroalcooliques (sans pénurie) et une campagne massive de tests du Covid-19, là où l’Italie, l’Espagne, la France font figure de parents pauvres [19]. En Allemagne également, la rigueur du confinement est moindre, le nombre de tests bien supérieur, et le taux de mortalité 9 fois plus faible (chiffres provisoires). Si tout ceci montre une chose, c’est bien l’importance première des moyens techniques mis en oeuvre.

Notons au passage, que ceci est d’autant plus valable dans des pays qui avaient les moyens de se doter des équipements nécessaires. Là où le développement économique, la démographie ou les fortes inégalités ne permettent pas de protéger toute la population, c’est la précocité et la radicalité des mesures de confinement qui semblent jouer un rôle prépondérant [20].

Le système de soin aurait pu être bien plus robuste

Or, la pandémie ne frappe pas comme un coup de tonnerre dans un ciel serein : nos systèmes de soin étaient déjà sérieusement malmenés. Pour ce qui nous concerne le plus aujourd’hui, le nombre de lits dans les hôpitaux est en chute continue depuis plus de 20 ans. Un des objectifs a notamment été de privilégier les traitements en ambulatoire, plus économes car permettant de ne pas prendre en charge l’hébergement et la restauration des patients. Mais cela diminue aussi les capacités de prise en charge des patients aux urgences (et en temps d’épidémie, tout particulièrement) et de les garder en observation.

Cela posait déjà chroniquement des problèmes de saturation, y compris des urgences. Mais avec cette logique court-termiste, le système menace de s’écrouler à la moindre secousse. L’actuel élan de solidarité envers le personnel médical dans tout le pays est admirable, mais ils et elles poussaient régulièrement des cris d’alarmes, si peu entendus [21].

Plus spécifiquement, pour faire face à une crise comme celle du Covid-19, c’est la disponibilité des lits en réanimation (équipés de respirateurs) qui est primordiale. Or, en France, ceux-ci sont cinq fois moins nombreux qu’en Allemagne [22].

Le problème de la santé en France est par ailleurs plus général, et se traduit aussi par un accès aux soins dégradé. Malgré un système parmi les meilleurs au monde [23],  ces dernières années, un nombre de plus en plus important de personnes ont renoncé à consulter pour des raisons financières [24]. Et comme souvent, l’inégalité sociale conditionne ces inégalités. On voit par ailleurs une injustice flagrante dans la pandémie actuelle : alors que les tests sont réservés aux cas les plus graves (ce qui est inévitable puisqu’il y a pénurie), les personnes haut placées ont des passe-droit (Trudeau et sa compagne, Trump, Merkel, le pape François, le patron d’ADP, Mbappé…).

Investir dans la santé, c’est par ailleurs le meilleur moyen pour que la science médicale, adossée au système de soins, soit dans les meilleures conditions pour faire avancer la santé humaine. Très concrètement, étant donné que la famille des coronavirus était déjà connue, il aurait été possible de faire des recherches préventives. Comme le dit un virologue belge : « En 2003, il y a eu une opportunité gâchée de développer un médicament antiviral contre le coronavirus » [25]. Certes « mettre au point un tel médicament aurait sans doute coûté à l’époque 200 à 300 millions d’euros », mais cette somme est dérisoire en comparaison de bien d’autres, par exemple la hausse du budget militaire (+1,7 milliard en 2019 [26]), et plus dérisoire encore en comparaison du coût, rien qu’en France : 8 milliards d’aides directes aux entreprises via le chômage partiel et 30 milliards déjà provisionnés pour le plan de sauvetage.

Au delà du système de soins, la gestion des ressources

Nos ressources médicales semblent donc avoir manqué pour plusieurs raisons. Une d’entre elles semblent particulièrement incroyable à l’heure des technologies de l’information : l’impréparation, l’amateurisme de la gestion des stocks, le manque d’informations claires et d’inventaires prêt à servir, d’autant moins justifiables que des plans de gestion de crise existent[27]. Alors que nous voulons utiliser la puissance de l’intelligence artificielle au quotidien (la mise à disposition des supercalculateurs d’IBM est une bonne nouvelle en ce sens [28]), nous constatons que des sites gouvernementaux essentiels tel que celui de la Réserve Sanitaire (dont le budget a été fortement réduit ces dernières années au sein de l’EPRUS [29]) sont incapables de gérer l’afflux de connexions engendré par la crise. Ce qui signifie aussi que les professionnels de santé sont peu sollicités pour s’y inscrire en temps normal et que l’on attend la catastrophe pour réagir. Dans le même temps, des sites d’enseignes de la grande distribution gèrent des connexions nombreuses en créant des listes d’attentes. Question de budget ?

Nous constatons aussi des mauvaises gestions, des stocks de masques qui disparaissent ou qui au contraire sont retrouvés des années plus tard, souvent périmés [30]. Quid de la gestion des stocks, de son renouvellement, des dépenses inutiles à cause de dépassements de la date de péremption quand on nous parle sans cesse d’économies ?

La coopération, essentielle, entre les différents acteurs semblent aussi parfois s’organiser au jour le jour [31]. Il faudra, une fois la crise passée, comprendre comment autant de dysfonctionnements peuvent se produire à une époque où il est si facile de communiquer. Et en tirer des enseignements : si nous ne nous donnons pas les moyens d’être prêts, nous sommes coupables de négligence.

Le secteur de la santé a besoin d’une vision à long terme

Et évidemment, en tant que longévitistes, nous pensons qu’au delà des soins immédiats, il faut sérieusement financer la recherche contre le vieillissement. Il ne s’agit pas d’une fatalité. L’humanité peut se donner les moyens de surmonter la sénescence.

La crise actuelle doit servir d’électrochoc. Non seulement il faut revenir sur les coupes budgétaires de ces dernières décennies, mais il faut faire de la santé, de la vie, une priorité, bien plus qu’elle ne l’est actuellement.

Des propositions pour les mois et les années à venir

Cette crise soulève une multitude d’enjeux que nous ne pouvons ici détailler. Mais voici déjà l’énumération de certaines propositions et perspectives :

  • D’abord évidemment, la recherche scientifique et médicale pour la lutte contre le Covid-19 doit être intensifiée, accélérée et être dotée de moyens considérables. Il faut que les moyens engagés soient au moins 10 fois plus importants que ceux annoncés par exemple par l’Union européenne (seulement quelques dizaines de millions d’€ [32]). Dans un monde idéal, tout chercheur dans le domaine des sciences de la vie actuellement au  chômage devrait avoir la possibilité d’être immédiatement engagé pour des recherches relatives au coronavirus et ensuite aux autres questions de santé pouvant sauver des vies humaines.
  • Des données de santé anonymisées ouvertes et accessibles aux chercheurs, dans le cadre de coopérations internationales doivent être mises à disposition. Vu le lien étroit de cette maladie avec le vieillissement, ce sont toutes les recherches relatives au ralentissement de la sénescence qui doivent être intensifiées notamment par le moyen de mise en commun des données. 
  • Grâce aux recherches, des thérapies doivent bien sûr être développées, d’abord avec des moyens publics. Toutes les pistes raisonnables doivent être explorées à commencer par celles relatives aux vaccins, aux médicaments antiviraux et aux anticorps.
  • Dans les situations d’urgence créées par l’actuelle épidémie, il a déjà été fait usage du droit de réquisition. Cet usage doit pouvoir être étendu, chaque fois qu’il s’agit de sauver des vies pour des raisons médicales par exemple pour obliger le secteur pharmaceutique à collaborer.
  • Il faudra également limiter, pour le coronavirus et ensuite pour toutes les recherches médicales qui visent à sauver des vies humaines, les bénéfices des groupes pharmaceutiques. Ceci devrait se faire notamment par des dispositions fiscales. Signalons, que en l’espace de 18 années les 35 plus grands groupes pharmaceutiques de la planète ont obtenu le bénéfice gigantesque de 1.900 milliards de dollars [33].
  • Le coût de la crise notamment en termes de dette publique et de croissance, ne doit pas être épongé par des politiques d’austérité, mais plutôt par une taxation des transactions financières.
  • La crise est une opportunité pour développer des solutions plus écologiques de travail.
  • La crise peut également être une opportunité pour mieux percevoir combien beaucoup de tâches au travail sont en fait inutiles [34]. Nous pourrions développer la robotisation, et réduire le temps de travail sans perte de salaires pour les revenus bas et moyens.
  • Les questions de traitement des données et de limitations des libertés individuelles sont complexes. La tendance du moment est de tout permettre. Elle est très dangereuse. Nous sommes favorables, comme déjà mentionné, au principe général d’accessibilité des données aux chercheurs après anonymisation. Il doit en aller de même pour les cas d’accès aux données lorsque des vies sont en jeu, mais un contrôle strict de l’utilisation doit être possible, le cas échéant avec recours possible à une instance juridictionnelle indépendante.
  • Des moyens financiers sans équivalents dans l’histoire de l’humanité viennent d’être consacrés à cette épidémie. Il est indispensable à une meilleure cohésion sociale que le financement soit également collectif. Cela signifie que :
    • Les taux des emprunts doivent éviter tout profit illégitime pour les banques et instruments financiers. Dans certaines circonstances des réquisitions doivent ici aussi être envisagées.
    • Nous devons mettre en place une allocation universelle.

Enfin et surtout, toute vie humaine est précieuse, pas seulement celle des personnes vivant en France et atteintes du coronavirus. La France et les autres pays « riches » doivent apporter leur soutien, notamment financier, au systèmes de santé et de recherche dans les pays les plus potentiellement à risque, notamment en Afrique subsaharienne.

NOTES :

[1] Le Parisien, « Emmanuel Macron : « Il y a des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché »« , 12 mars 2020.

[2] Public sénat, « Coronavirus: Buzyn confirme avoir alerté Philippe, regrette le mot “mascarade”« , 17 mars 2020.

[3] France info, « Coronavirus : la crise devient politique« , 18 mars 2020.

[4] France info, « Coronavirus : la crise devient politique« , 18 mars 2020.

[5] L’Obs, « Agnès Buzyn nous a fait perdre deux mois décisifs« , 22 mars 2020.

[6] France Inter, 15 mars 2020.

[7] New York Magazine, « Oxford Model: Coronavirus May Have Already Infected Half of U.K. Population« , 24 mars 2020.

[8] L’étude est citée ici. Si la moitié de la population britannique était contaminée, cela signifierait un pourcentage de plus de 99,9 % de patients asymptomatiques et une mortalité totalement négligeable actuellement de moins 0,001 % (un peu plus de 1000 morts pour 30 millions de personnes atteintes). Il est connu par exemple dans le cas du navire de croisière Diamond Princess mais aussi dans des villes italiennes que ce taux est beaucoup plus élevé.

[9] Le Figaro, « Coronavirus : une plainte contre Edouard Philippe et Agnès Buzyn a été déposée« , 21 mars 2020.

[10] Huffington Post, « Macron ne dit pas « confinement », l’opposition déplore des mesures pas claires« , 16 mars 2020.

[11] LCI, « Confinement : plus de 60.000 médecins hospitaliers poussent un cri d’alarme auprès d’Emmanuel Macron« , 23 mars 2020.

[12] 20 minutes, « Coronavirus : Emmanuel Macron exhorte les entreprises et les salariés à poursuivre leur activité« , 19 mars 2020.

[13] Le Parisien, « Coronavirus et reprise des chantiers : le patron du BTP répond au gouvernement« , 20 mars 2020.

[14] Batiactu, « Le coup de gueule de la ministre du Travail ne passe pas pour le BTP« , 19 mars 2020.

[15] Dans les Chantiers de l’Atlantique, chez Amazon, General Electric, PSA

[16] Libération, « Coronavirus : au Royaume-Uni, la roulette russe de «l’immunité collective»« , 13 mars 2020.

[17] Cnews, « Coronavirus : Qu’est-ce que la stratégie de «l’immunité de groupe» ?« , 19 mars 2020.

[18] Le Monde, « Coronavirus : les dix jours perdus par le Royaume-Uni dans la lutte contre le coronavirus« , 23 mars 2020.

[19] Mediapart, « La Corée du Sud, le pays qui ne s’est pas cadenassé« , 18 mars 2020.

[20] Par exemple, à niveau de développement équivalent, les cas du Portugal et de la Grèce se différencient de manière spectaculaire.

[21] Sciences et avenir, « Nouveau cri d’alarme des médecins hospitaliers face à la « maltraitance » de l’hôpital public« , mars 2018.

[22] France Culture, « Hôpitaux saturés, patients sacrifiés : relire l’histoire des politiques de santé pour comprendre« , 24 mars 2020.

[23] Selon le classement de l’OMS, la France disposait du 3e meilleur système de santé, mais se situait au 12e rang pour la distribution des soins : Wikipédia, « World Health Organization ranking of health systems in 2000« .

[24] Le Quotidien du médecin, « Un Français sur trois renonce à des soins pour des raisons financières« , Octobre 2018.

[25] L’Écho, « Interview du professeur Johan Neyts« , 7 mars 2020.

[26]  La Tribune, « La France poursuivra en 2019 la hausse de son budget de défense« , Septembre 2018.

[27] Plan de pandémie grippale : Rapport de Santé Publique France de mai 2019.

[28] Le Figaro, « Coronavirus: IBM met ses supercalculateurs à la disposition des chercheurs« , 23 mars 2020.

[29] L’Obs, « Ce que je ressens aujourd’hui ? De la rage ! » 21 mars 2020.

[30] BFM, « Nord: un maire retrouve 30.000 masques dans le grenier de la mairie« , 20 mars 2020.

[31] Huffington Post, « Coronavirus: les hôpitaux privés demandent à être réquisitionnés« , 22 mars 2020.

[32] Seulement 140 millions d’euros de fonds publics et privés annoncés au 13 mars 2020: Voir BECI.be, « Coronavirus : comment l’économie européenne résiste« , 13 mars 2020.

[33] De Standaard, « Geen sector zo winstgevend als de farma », 4 mars 2020 : 1000 milliards d’euros de profits en vingt ans : comment les labos sont devenus des monstres financiers / Le mégabusiness des labos / Pharma Papers

[34]  AFT-Technoprog, « Notre société d’abondance pourrait améliorer le bien-être des citoyens et s’attaquer aux risques globaux plutôt que se complexifier« , 15 février 2020.