« Être humain, demain »
Nous prônons l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer les caractéristiques physiques et mentales humaines.
Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles écrivait, il y a 98 ans, Paul Valéry, au sortir de la première guerre mondiale. Cette phrase forte était notamment l’illustration d’un monde où il devenait envisageable que les progrès technologiques mènent à la fin de notre histoire collective.
Je crois que nous avons le droit d’utiliser ces nouvelles technologies pour nous aider et nous aimer. Je crois que nous avons un devoir, un devoir financier et un devoir éthique. Et si vous ne me croyez pas, demandez à n’importe quel enfant de quatre ans.
Avertissement: ce texte concerne d’abord les dangers dus aux croyances de résurrection et aux idées apocalyptiques de terroristes religieux islamistes (et potentiellement chrétiens ou d’autres religions). Ce risque s’inscrit dans un contexte de moyens de destruction humaine de plus en plus accessibles suite aux progrès technologiques.
Chaque médicament est une innovation et celui qui ne s’applique pas de nouveaux remèdes doit s’attendre à de nouveaux maux car le temps est le plus grand corrupteur
Le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg a promis 3 milliards de dollars pour éradiquer la maladie et la pauvreté. N’est-ce pas idéaliste?
Thème du mois : Longévité utopiste cinq siècles après Thomas More
Thème du mois: L’Eurosymposium on Healthy Ageing se prononce vigoureusement pour la recherche pour la longévité.
Thème du mois: longévité et inégalités
Nous savons que la perception du temps qui passe est un mécanisme complexe.
Thème du mois : Les arbres qui ne vieillissent pas.
Permettez-moi de vous parler de l’homme d’après-demain, dans le domaine de la santé. Probablement dans un futur pas très éloigné, la longévité humaine sera le double de ce qu’elle est aujourd’hui. Surtout, ce temps supplémentaire sera un temps de vie en bonne santé, sans handicap ni dépendance.
La percée médiatique du transhumanisme de France et de Navarre se poursuit.
Par-delà les perspectives à court et moyen terme généralement abordées dans cette lettre, il est intéressant de s’aventurer parfois vers un futur plus lointain, plus hypothétique. Le concept du transfert de la conscience
En quoi serait-il immoral de souhaiter de telles améliorations pour soi et pour ses enfants à partir du moment où le consensus contre la vieillesse et la mort est à peu près aussi large et universel que le consensus contre les maladies ? Luc Ferry
Thème du mois : Le droit des citoyens aux expérimentations médicales pour la longévité.
Dans cette lettre, tout ce qui permet de vivre plus longtemps sera abordé, que nous puissions aujourd’hui influencer ou pas le facteur concerné. Par effet-miroir, cette lettre aurait pu également s’intituler, « Vingt-trois moyens pour mourir plus rapidement. »
Chaque nuit, sauf circonstances exceptionnelles, nous perdons conscience de nous-mêmes et les activités de notre cerveau deviennent presque indépendantes de l’environnement extérieur sauf si nos sens sont stimulés fortement. Le sommeil et la mort par vieillissement restent parmi les mécanismes les plus mystérieux du corps humain.
Faire avancer la recherche en matière de longévité sera plus facile avec l’aide de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle a sa part de risques, mais avoir pour but l’extension de la vie humaine la rendrait moins dangereuse
Aujourd’hui, comme presque chaque jour depuis plus de cinquante ans, nous vivons le jour le plus heureux parce que partout dans le monde, notre espérance de vie, notre santé ainsi que notre confort matériel n’ont cessé d’augmenter. Mais c’est également le jour le plus dangereux car chaque jour, notre capacité à détruire ne fait qu’augmenter elle aussi.
Actuellement, nous dépensons 50 fois plus d’argent pour guérir les malades que nous n’en investissons dans la recherche qui nous empêchera de tomber malades. La médecine est devenue une vraie science depuis à peine 100 ans, et nous avons déjà pu vaincre certaines maladies et faire des progrès importants pour d’autres.