Tout ce qui est relatif à l’allongement radical de la durée de vie en bonne santé et la recherche contre le vieillissement
TweeterDes recherches de plus en plus nombreuses suggèrent qu’en (…) modulant éventuellement les changements hormonaux (…), nous pourrions être en mesure de ralentir le processus de vieillissement.
Suite à une récente étude, la presse s’emballe : nous pourrions ne jamais dépasser 125 ans ! Mais qu’en est-il réellement ?
Une déclaration longévitiste a été adoptée au terme de l’Eurosymposium on Healthy Ageing 2016. Elle vise la défaite du vieillissement d’ici une génération.
Que disent les experts ? Que la lutte contre le vieillissement pourrait être un élément central de la recherche médicale. Et que la longévité n’est pas un facteur catastrophique de surpopulation.
Thème du mois: longévité et inégalités
Qu’est-ce qui différencie le vieillissement d’une maladie, au fond ? Il en a toutes les caractéristiques ! Cette question un brin provocatrice est une invitation à nous interroger sur l’arbitraire de nos catégories.
Nous savons que la perception du temps qui passe est un mécanisme complexe.
Thème du mois : Les arbres qui ne vieillissent pas.
Permettez-moi de vous parler de l’homme d’après-demain, dans le domaine de la santé. Probablement dans un futur pas très éloigné, la longévité humaine sera le double de ce qu’elle est aujourd’hui. Surtout, ce temps supplémentaire sera un temps de vie en bonne santé, sans handicap ni dépendance.
Hadrien Pourbahman, étudiant en Master 2 spécialisé en droit de la santé et des biotechnologies, a effectué un stage au sein de l’AFT Technoprog. Cet article synthétise ses travaux et fournit des références pour vous permettre d’approfondir les sujets.
Par-delà les perspectives à court et moyen terme généralement abordées dans cette lettre, il est intéressant de s’aventurer parfois vers un futur plus lointain, plus hypothétique. Le concept du transfert de la conscience
En quoi serait-il immoral de souhaiter de telles améliorations pour soi et pour ses enfants à partir du moment où le consensus contre la vieillesse et la mort est à peu près aussi large et universel que le consensus contre les maladies ? Luc Ferry
Lorsqu’on parle d’allonger radicalement l’espérance de vie, on se heurte à une objection quasi-systématique : “Mais cela va conduire à une crise de surpopulation !” Cependant, comme nous allons essayer de le montrer, nous pensons que la longévité est un facteur de surpopulation tout à fait négligeable par rapport à d’autres. En fait, allonger la durée de vie pourrait même contribuer à stabiliser voire réduire la population.
Thème du mois : Le droit des citoyens aux expérimentations médicales pour la longévité.
Allonger la durée de vie, réduire le temps de travail, ces deux revendications ont un point commun : nous procurer plus de « temps libre ». Mais beaucoup de voix s’élèvent également pour dire que ce n’est pas souhaitable… précisément parce que cela promet plus de temps libre ! Regardons de plus près pourquoi.
Dans cette lettre, tout ce qui permet de vivre plus longtemps sera abordé, que nous puissions aujourd’hui influencer ou pas le facteur concerné. Par effet-miroir, cette lettre aurait pu également s’intituler, « Vingt-trois moyens pour mourir plus rapidement. »
Imaginons que de nouvelles technologies de la reproduction, couplées à la longévité, permettent aux femmes de rester indéfiniment fertiles et d’avoir en plus de cela, le choix d’externaliser leur grossesse, par un processus d’ectogenèse…
Chaque nuit, sauf circonstances exceptionnelles, nous perdons conscience de nous-mêmes et les activités de notre cerveau deviennent presque indépendantes de l’environnement extérieur sauf si nos sens sont stimulés fortement. Le sommeil et la mort par vieillissement restent parmi les mécanismes les plus mystérieux du corps humain.
Didier Coeurnelle (vice-président de l’AFT Technoprog) a participé à un débat sur le vieillissement au Forum Européen de Bioéthique. Une voix pro-longévité face à cinq personnes plutôt hostiles au transhumanisme !
Faire avancer la recherche en matière de longévité sera plus facile avec l’aide de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle a sa part de risques, mais avoir pour but l’extension de la vie humaine la rendrait moins dangereuse