Le transhumanisme technoprogressiste souhaite améliorer la société dans son ensemble : accessibilité au plus grand nombre, redistribution des gains de productivité...
Le transhumanisme se compose de plusieurs courants. L’Association Française Transhumaniste « Technoprog » se réclame du courant technoprogressiste, théorisé par le bioéthicien James Hughes.
Le transhumanisme technoprogressiste porte une attention particulière à la question sociale. Le questionnement est le suivant : comment pouvons-nous utiliser ces technologies pour améliorer la société dans son ensemble ?
Un reproche souvent fait au transhumanisme est qu’il ne bénéficierait qu’à une élite, créant des inégalités majeures. Nous militons pour que les technologies du transhumanisme soient accessibles au plus grand nombre. Nous considérons par exemple que la lutte contre le vieillissement (voir la rubrique « Immortalité ? ») ne devrait pas être l’apanage de laboratoires privés, mais également un enjeu de recherche et de santé publique.
Une autre question prégnante est celle de l’automatisation croissante des emplois. L’automatisation est une chose positive, mais dans le paradigme économique actuel, elle prive certaines personnes d’emplois simples et les plonge dans la précarité. Ainsi, nous pouvons nous demander : comment redistribuer les bénéfices de l’automatisation ? Une solution parmi d’autres pourrait être la mise en place d’un revenu de base inconditionnel.
Citons également la question des droits d’auteur : dans un contexte transhumaniste, il serait problématique si les prothèses ou implants cérébraux dépendaient entièrement de sociétés privées. Il est donc essentiel d’étendre la notion d’« open source » (informatique, mais aussi biologique, nanotechnologique…) afin de rester maître des technologies que nous embrassons.
Pour aller plus loin :
Le transhumanisme peut-il être vu comme une extension de l’humanisme des Lumières ?
Nous avons interviewé le Parti Transhumaniste Allemand et traduit ses propositions politiques.
Vingt ans et plusieurs avancées technologiques et scientifiques plus tard, que nous dit Gattaca en 2017 ?
Et si la France lançait un grand plan national de lutte contre le vieillissement ? Signez la pétition et soutenez le projet !
Quel avenir pour le travail ?
Donald Trump a promis de ramener ses emplois à l’Amérique profonde. Mais qui les a vraiment « volé » ? Et si c’était en fait un faux problème ?
Avis d’un juriste sur la question.
Une déclaration longévitiste a été adoptée au terme de l’Eurosymposium on Healthy Ageing 2016. Elle vise la défaite du vieillissement d’ici une génération.
Certains affirment que les robots détruisent les emplois, d’autres que ce n’est qu’une phase transitoire de « destruction créatrice »… Qu’en est-il réellement ?
Monopole, contrôle, espionnage… Pour éviter ces écueils et rendre les technologies accessibles au plus grand nombre, nous avons tout intérêt à développer un transhumanisme « open source ». Voici pourquoi.
En 2016, le neuro-oncologue François Berger envisageait, avec d’autres confrères, de lancer un appel à un moratoire contre le transhumanisme. C’eut été une première mondiale. Voici notre réaction.
On accuse souvent le transhumanisme d’être la porte ouverte à une société dystopique totalitaire et à des inégalités extrêmes. Et si on se trompait de cible ?
Marc Roux et Didier Coeurnelle (président et vice-président de l’Association Française Transhumaniste) publient un nouveau livre sur le transhumanisme : « Technoprog » !
Ce dimanche 28 février, Didier Coeurnelle (vice-président de l’AFT Technoprog) était invité à effectuer une intervention au salon Primevère de Lyon, sur le thème « Technoprogressisme et dignité humaine ». Cette intervention a été annulée en dernière minute, en raison de pressions effectuées sur les organisateurs et les intervenants.
Comment devons-nous interpréter le pessimisme technologique de la plupart des œuvres de science-fiction ?
En marge du colloque international TransVision 2014 (Paris, 20-22 nov.), s’est tenue une réunion rassemblant des représentants du technoprogressisme de plusieurs pays.
De plus en plus de métiers sont automatisés; à terme, tous pourraient l’être. Cependant, cette automatisation massive fait disparaître de l’emploi, donc des sources de revenu. Les bénéfices de cette automatisation pourraient ainsi ne bénéficier qu’à une infime minorité… Faut-il s’en inquiéter ? Comment réagir ?
A l’heure des technologies émergentes, alors que l’intelligence artificielle et l’adaptabilité des robots va grandissante, peut se poser un problème nouveau : la machine va-t-elle accaparer tous les postes actifs de la société ?
Communiqué de presse en réaction de la première dégustation publique d’un steak haché (viande de synthèse) entièrement issu de la biologie de synthèse.
Une réflexion éthique, philosophique et historique face aux dangers du transhumanisme et des technologies. Comment éviter les dérives ?