L'être humain peut « devenir plus humain » grâce à la technologie : vie plus longue, davantage d'intelligence et de créativité...
Le transhumanisme exprime l’idée que l’humain peut être « augmenté » par la technologie.
Cette idée est souvent déformée et mal comprise. Ainsi, de nombreuses personnes pensent que les transhumanistes souhaitent créer une sorte de « surhomme parfait » au regard fixe et au sourire figé.
Nous ne sommes pas en quête d’une « perfection » illusoire, ou d’un modèle unique d’« homme nouveau » imposé brutalement à tous. À l’inverse, nous pensons que l’être humain peut sans cesse « devenir plus » :
Nous considérons que l’humain n’est pas quelque chose de figé, et peut sans cesse évoluer. Jusqu’où ? Nul ne le sait précisément. Mais si nous considérons qu’il vaut mieux être un humain qu’un ver de terre, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Nous sommes devenus « humains » au terme d’un long processus d’évolution naturelle. Nous pensons que cette évolution peut se poursuivre par la technologie (voir l’article : « Évolution naturelle ou évolution technologique ? »). Nous souhaitons développer ce qui fait la richesse et la diversité de l’être humain. Nous avons un gigantesque potentiel d’évolution : il serait dommage de ne pas l’utiliser !
Pour aller plus loin :
Cette partie du livre (Partie 4) liste les objections qui sont faites au transhumanisme, et tente d’y répondre. Dans cet article : les craintes d’ennui, de perte de sens, de déshumanisation…
Dans son dernier talk, Laurent Alexandre prend des positions plus tranchées qu’à l’accoutumée sur certains sujets, notamment : contre le revenu universel, et contre le posthumanisme. Voici une réponse argumentée.
Cette partie du livre (Partie 4) liste les objections qui sont faites au transhumanisme, et tente d’y répondre. Dans cet article : les accusations d’hubris, d’orgueil, de folie des grandeurs, etc.
Le 22 juin se tenait un procès fictif du transhumanisme. Le public penche clairement en faveur des bio-progressistes.
Après un retour sur la singularité technologique telle qu’évoquée par John von Neumann, suite de cette série sur l’archéologie du transhumanisme avec FM-2030, futuriste américain d’origine iranienne.
Cet article est la synthèse d’un mémoire de recherche sur le body hacking et la cyborgisation. Par Laurens Vaddeli, étudiant en dernière année à la Sorbonne.
On reproche au transhumanisme de « vouloir toujours plus »… à tort ou à raison ?
On dit qu’il faut s’augmenter pour « rester compétitif » face aux machines. Mais est-ce une bonne approche du transhumanisme ?
Le transhumanisme peut-il être vu comme une extension de l’humanisme des Lumières ?
Et si les univers virtuels devenaient plus vrais que nature… et que la conscience changeait de support ?
Vingt ans et plusieurs avancées technologiques et scientifiques plus tard, que nous dit Gattaca en 2017 ?
Il devient envisageable d’augmenter nos capacités cognitives et morales. Dans quelle mesure est-ce souhaitable ?
Quel avenir pour le travail ?
Dans quelle mesure les prothèses peuvent-elles nous augmenter ?
Il devient de plus en plus clair que le transhumanisme est possible. Mais pour quelles raisons peut-on le considérer comme souhaitable ?
Le transhumanisme se retrouve régulièrement accusé d’eugénisme. Ces accusations sont-elles fondées ?
Et si le concept d’humain augmenté était beaucoup plus ancien que nous ne le pensions ?
En 2016, le neuro-oncologue François Berger envisageait, avec d’autres confrères, de lancer un appel à un moratoire contre le transhumanisme. C’eut été une première mondiale. Voici notre réaction.
Le transhumanisme peut être un moyen de donner plus de sens à l’humanité. Essayons d’expliquer pourquoi.
Dans le transhumanisme, il y a l’idée que l’humain doit prendre en main sa propre évolution. De ce fait, le transhumanisme est souvent mis en parallèle avec l’évolution naturelle théorisée par Darwin.