Le transhumanisme technoprogressiste souhaite améliorer la société dans son ensemble : accessibilité au plus grand nombre, redistribution des gains de productivité...
Le transhumanisme se compose de plusieurs courants. L’Association Française Transhumaniste « Technoprog » se réclame du courant technoprogressiste, théorisé par le bioéthicien James Hughes.
Le transhumanisme technoprogressiste porte une attention particulière à la question sociale. Le questionnement est le suivant : comment pouvons-nous utiliser ces technologies pour améliorer la société dans son ensemble ?
Un reproche souvent fait au transhumanisme est qu’il ne bénéficierait qu’à une élite, créant des inégalités majeures. Nous militons pour que les technologies du transhumanisme soient accessibles au plus grand nombre. Nous considérons par exemple que la lutte contre le vieillissement (voir la rubrique « Immortalité ? ») ne devrait pas être l’apanage de laboratoires privés, mais également un enjeu de recherche et de santé publique.
Une autre question prégnante est celle de l’automatisation croissante des emplois. L’automatisation est une chose positive, mais dans le paradigme économique actuel, elle prive certaines personnes d’emplois simples et les plonge dans la précarité. Ainsi, nous pouvons nous demander : comment redistribuer les bénéfices de l’automatisation ? Une solution parmi d’autres pourrait être la mise en place d’un revenu de base inconditionnel.
Citons également la question des droits d’auteur : dans un contexte transhumaniste, il serait problématique si les prothèses ou implants cérébraux dépendaient entièrement de sociétés privées. Il est donc essentiel d’étendre la notion d’« open source » (informatique, mais aussi biologique, nanotechnologique…) afin de rester maître des technologies que nous embrassons.
Pour aller plus loin :
Ce dimanche 28 février, Didier Coeurnelle (vice-président de l’AFT Technoprog) était invité à effectuer une intervention au salon Primevère de Lyon, sur le thème « Technoprogressisme et dignité humaine ». Cette intervention a été annulée en dernière minute, en raison de pressions effectuées sur les organisateurs et les intervenants.
Comment devons-nous interpréter le pessimisme technologique de la plupart des œuvres de science-fiction ?
En marge du colloque international TransVision 2014 (Paris, 20-22 nov.), s’est tenue une réunion rassemblant des représentants du technoprogressisme de plusieurs pays.
De plus en plus de métiers sont automatisés; à terme, tous pourraient l’être. Cependant, cette automatisation massive fait disparaître de l’emploi, donc des sources de revenu. Les bénéfices de cette automatisation pourraient ainsi ne bénéficier qu’à une infime minorité… Faut-il s’en inquiéter ? Comment réagir ?
A l’heure des technologies émergentes, alors que l’intelligence artificielle et l’adaptabilité des robots va grandissante, peut se poser un problème nouveau : la machine va-t-elle accaparer tous les postes actifs de la société ?
Communiqué de presse en réaction de la première dégustation publique d’un steak haché (viande de synthèse) entièrement issu de la biologie de synthèse.
Une réflexion éthique, philosophique et historique face aux dangers du transhumanisme et des technologies. Comment éviter les dérives ?
Critique du livre « Abundance : The future is better Than You Think » de Peter Diamandis et de Steven Kotler. Futurisme, technoprogressisme…
Les risques et les menaces liés au progrès technologiques. Quelles réflexions éthiques pour limiter ces risques et dérives ?
Notes de lecture de l’ouvrage « Race against the machine » d’Erik Brynjolfsson et d’Andrew McAffee. Vision critique (et constructive) du livre.
Pour un transhumanisme démocratique et responsable. Avis James Hughes, éthicien et bio-éthicien sur les possibles risques et les dérives du transhumanisme.
Vieillissement, amortalité, immortalité ? Vertiges et perspectives d’une vie en bonne santé beaucoup plus longue (grâce à la science).
Dans le cadre de sa campagne pour le premier tour des élections, l’actuel président de la République, M. François Hollande avait fait une déclaration qui intéresse le transhumanisme.
L’European Society of Human Reproduction and Embryology (ESHRE) a mené une enquête pendant un mois sur des cliniques situées en Belgique, République Tchèque, Danemark, Slovénie, Espagne et en Suisse.
Peut-on décider que la vie humaine ne vaut la peine d’être vécue que si l’on est en bonne santé ?
L’Association Française Transhumaniste : Technoprog refuse les argumentations qui prennent prétexte du terme éthique pour réintroduire la domination de la morale dans des champs qui ressortent des choix et des libertés personnelles.
Compte-rendu du colloque sur le transhumanisme mandaté par l’UE. Par Marc Roux, président de l’association.
Lorsque le premier homme utilisa un bâton pointu pour tuer un animal afin de se nourrir, il commença à se libérer des contraintes biologiques et naturelles.
Pour une Déclaration Universelle des Droits du Transhumain, c.a.d. de l’Individu Conscient.