Le transhumanisme technoprogressiste souhaite améliorer la société dans son ensemble : accessibilité au plus grand nombre, redistribution des gains de productivité...
Le transhumanisme se compose de plusieurs courants. L’Association Française Transhumaniste « Technoprog » se réclame du courant technoprogressiste, théorisé par le bioéthicien James Hughes.
Le transhumanisme technoprogressiste porte une attention particulière à la question sociale. Le questionnement est le suivant : comment pouvons-nous utiliser ces technologies pour améliorer la société dans son ensemble ?
Un reproche souvent fait au transhumanisme est qu’il ne bénéficierait qu’à une élite, créant des inégalités majeures. Nous militons pour que les technologies du transhumanisme soient accessibles au plus grand nombre. Nous considérons par exemple que la lutte contre le vieillissement (voir la rubrique « Immortalité ? ») ne devrait pas être l’apanage de laboratoires privés, mais également un enjeu de recherche et de santé publique.
Une autre question prégnante est celle de l’automatisation croissante des emplois. L’automatisation est une chose positive, mais dans le paradigme économique actuel, elle prive certaines personnes d’emplois simples et les plonge dans la précarité. Ainsi, nous pouvons nous demander : comment redistribuer les bénéfices de l’automatisation ? Une solution parmi d’autres pourrait être la mise en place d’un revenu de base inconditionnel.
Citons également la question des droits d’auteur : dans un contexte transhumaniste, il serait problématique si les prothèses ou implants cérébraux dépendaient entièrement de sociétés privées. Il est donc essentiel d’étendre la notion d’« open source » (informatique, mais aussi biologique, nanotechnologique…) afin de rester maître des technologies que nous embrassons.
Pour aller plus loin :
Exprimez votre avis sur l’environnement et la façon à le rendre durable via la technologie (mais pas que). Ensemble imaginons un monde meilleur.
Et si le capitalisme se fondait avec l’équi-libre ? Cet assemblage nous réserve-t-il un avenir de soumission, ou au contraire, nous promet-il l’espoir d’une fuite ?
Ne plus mourir (être amortel, immortel) implique-t-il nécessairement l’ennui, la monotonie, et la condamnation à perpétuité du « toujours les mêmes » ? Certainement pas ! Le transhumanisme peut nous inviter à rester curieux, aventureux et le cœur aimant ! « Only lovers left alive ».
Pour les transhumanistes, « un avenir technoprogressiste ne se conçoit, dans les décennies à venir, que dans un environnement indéfiniment durable. »
Un article du directeur de l’IEET où il revient sur ses analyses socio-politiques d’il y a 15 ans.
Avec The Flares, Marc Roux interviewe Raphaël Liogier, sociologue spécialiste des religions.
Cette viande artificielle/cellulaire sera produite sans aucune souffrance animale.
Transformer l’humain suscite des craintes, mais que pourrait-il se passer si l’humanité se séparait en plusieurs espèces ?
Avec The Flares, Marc Roux interviewe Corinne Narassiguin, Secrétaire nationale et n°2 du Parti socialiste
Dans un temps où de nombreuses personnes décèdent dans des conditions désespérantes, il peut paraître déplacé de parler d’euthanasie. Pourtant, l’euthanasie n’est-elle pas transhumaniste en soi ?
Un avenir technoprogressiste ne se conçoit, dans les décennies à venir, que dans un environnement indéfiniment durable. Le changement nécessaire, pour qu’il se fasse « vers le haut » nécessite des progrès technologiques et des modifications sociétales.
Synthèse Dans nos sociétés avec plus d’abondance que jamais auparavant, les individus développent la plus grande partie de leurs capacités et compétences dans des domaines qui ne servent presque à rien. Or, outre que le bien-être des citoyens pourrait considérablement être amélioré par la priorité donnée à des actions collectives utiles, il n’a jamais été… [lire la suite]
Ce texte est une contribution de l’AFT adressée à la Commission Française pour l’UNESCO dans le cadre de son projet « Penser le Transhumanisme (2018-2021) »*.
L’AFT Technoprog et le sport au service de l’Institut Pasteur de Paris Grâce à l’application VivonsVélo , soutenu par AG2R , les cyclistes peuvent participer à une collecte de fonds pour l’Institut Pasteur de Paris. En effet, pour chaque kilomètre parcouru par les cyclistes bénévoles 10 centimes d’euro étaient reversés à l’Institut. Ce défi s’étalait… [lire la suite]
En 2018 se sont tenus en France “les États généraux de la bioéthique”, débat national chargé de préparer la révision des lois de bioéthique prévue pour 2019. Le débat, organisé par le Comité consultatif national d’éthique a eu lieu à la fois en ligne et lors d’audition de spécialistes. Dans ce cadre, Marc Roux, président… [lire la suite]
Depuis le 1er mai 2018, l’espérance de vie en bonne santé a augmenté de près d’un trimestre dans le monde. Entre 2000 et 2016, l’espérance de vie dans le monde a progressé de 5,5 ans selon l’Organisation Mondiale de la Santé.
Ce dimanche, nous vous proposons une conférence sur le sujet suivant : » Des Bébes CRISPR à la remise en question de la longévité de Jeanne Calment «
Très brève vidéo sur une question qui revient très souvent…
La déclaration universelle des droits de l’homme, qui devrait en fait s’appeler déclaration des droits humains, était signée le 10 décembre 1948. C’est un texte à de nombreux égards remarquable. Comme bien des écrits qui ont passé les décennies, les siècles ou les millénaires, les phrases écrites hier n’ont pas aujourd’hui la même signification. Ainsi,… [lire la suite]
La série Ad Vitam s’interroge de manière relativement pertinente sur la réjuvénation biologique, avec quelques emballements psychologiques.